Je me rappelle, je devais avoir 9 ou 10 ans, quand mon grand-père maternel est mort, c’était pour moi inimaginable. Les années passant, d’autres personnes proches ou plus lointaines se sont éteintes et je me sens plus en paix, car dans la foi, elles me restent proches et surtout, je crois que leur vie continue, autrement.
Dans la lettre aux Galates que nous avons entendue, Paul disait que ce qui compte n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, ce qui compte c’est d’être une création nouvelle.
Qui que nous soyons, nous sommes une création nouvelle ; et aussi bien le passage du livre d’Isaïe que celui du psaume 65 nous appellent à nous réjouir.
Et l’évangile de Luc nous évoque l’envoi de 72 disciples en mission, en mission ou en moisson ? Car il est beaucoup question de moisson dans ce texte.
Les disciples sont envoyés porter la paix et ils revinrent tout joyeux. La joie est le fruit du don de la paix qu’ils ont offert de maison en maison. Finalement ils ont reçu plus que ce qu’ils ont donné.
Et nous ? Comme chrétiens, n’est-ce pas un cadeau d’être envoyés transmettre la paix et récolter la joie ?
Qui que nous soyons, là où nous vivons ou là où nous serons en vacances, cherchons à débusquer ou à transmettre la joie. La vie quotidienne à suffisamment sont lot de critiques et de jugements. En vacances, même chez nous, nous avons le loisir de vivre autrement.
Alors que la violence et les injustices sont légion sur la planète, demandons au Seigneur la grâce d’être des émissaires de paix. Ainsi, nous pourrons nous réjouir parce que nos noms sont inscrits dans les cieux. Bonnes vacances !
Fr. Pierre Gabriel
Lectures de la messe:
Is 66, 10-14c
Ps 65 (66), 1-3a, 4-5, 6-7a, 16.20
Ga 6, 14-18
Lc 10, 1-12.17-20